Tout d'abord, sachez que toute anesthésie générale comporte des risques, de la même manière qu'en médecine humaine.
Le risque le plus redouté est l'arrêt cardio-respiratoire de l'animal. Ce risque est estimé à 0.2% environ pour les chiens et chats en bonne santé : cela signifie qu'un animal sur 500 présente un risque de décès au cours d'une anesthésie. Chez les NACs, le risque est un peu plus important, de l'ordre de 1.4 à 3.8%.
Si votre animal présente des anomalies de santé, le risque anesthésique peut être augmenté. Le vétérinaire en charge de votre animal se doit de vous exposer les risques liés à l'anesthésie.
A présent, parlons des solutions pour réduire les risques anesthésiques au maximum. Parce que ces solutions existent, et nous les appliquons au quotidien à la clinique.
Voici les 10 points les plus importants :
Avant toute anesthésie générale programmée, l'animal doit être à jeun depuis la veille au soir. L'eau peut être laissée à disposition jusqu'au matin de l'intervention. Cette précaution est indispensable pour éviter les risques de vomissement et de fausse déglutition.
L'examen clinique pré-anesthésique : il est effectué par le vétérinaire afin de vérifier l'absence de contre-indication à l'anesthésie.
Le bilan sanguin pré-anesthésique : il pourra être préconisé selon l'état de santé de votre animal, afin de détecter des anomalies et de les prendre en compte lors de l'anesthésie.
Votre animal est unique, son anesthésie l'est également !
La surveillance anesthésique : Tout animal anesthésié est surveillé en continu depuis le début de l'anesthésie jusqu'à son réveil.
La surveillance anesthésique signifie :
- que le vétérinaire et l'assistante de chirurgie sont au chevet de l'animal en permanence
- que l'animal anesthésié est placé sous monitoring afin de suivre en temps réel les fonctions cardiaques et respiratoires (ECG, saturation en oxygène, capnographie, pression artérielle).
Cette prise en charge individualisée permet de réagir précocement en cas de nécessité afin d'améliorer la sécurité de l'animal anesthésié.
L'oxygène, c'est la vie !
Tout animal anesthésié est placé sous oxygène (au masque puis par la sonde d'intubation trachéale) afin de permettre une bonne oxygénation de tout l'organisme pendant toute la durée de l'anesthésie. Pour fournir l'oxygène, nous disposons d'un concentrateur d'oxygène connecté à l'appareil d'anesthésie gazeuse.
Votre animal ne doit pas avoir mal : l'indispensable lutte contre la douleur ! Nous prenons en charge la douleur associée aux procédures chirurgicales depuis la phase pré-opératoire jusqu'au post-opératoire et le retour à la maison. Les animaux reçoivent les médicaments adaptés aux différents paliers de douleur qu'ils pourraient ressentir.
Bien au chaud !
Tout animal anesthésié est placé sur un tapis chauffant afin de lutter contre l'hypothermie secondaire à l'anesthésie et de maintenir une température corporelle optimale.
Le réveil anesthésique : au calme et au chaud
Les animaux en phase de réveil sont confortablement installés sur des couvertures dans un box de réveil individuel, dans une pièce dédiée, calme et chauffée.
La formation continue de l'équipe (vétérinaires et assistantes)
L'équipe de soins remet régulièrement à jour ses connaissances et ses pratiques afin d'offrir la meilleure qualité d'anesthésie à vos animaux.
En conclusion, la réalisation d'une anesthésie générale est un acte vétérinaire adapté à votre animal, qui demande rigueur, précision et concentration de toute l'équipe de soins (vétérinaire et assistante). Nous mettons tout en œuvre pour que l'anesthésie de votre animal au sein de notre structure soit la plus sûre possible !
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Sept jours de réflexion avant d'accueillir un animal de compagnie ! Sept jours avant d'accueillir chez vous un chat, un chien, un furet, un lapin... que vous souhaitez acheter ou adopter, vous devrez désormais signer un « certificat d'engagement et de connaissance ». Ce document vise à vous informer sur les besoins et les comportements de votre animal de compagnie, le coût de son entretien, et sur l'obligation d'enregistrer son identification. Le but est d'éviter les achats d'impulsion et les abandons qui s'ensuivent parfois quelques mois plus tard.Si vous souhaitez adopter un animal de compagnie, qui vous est cédé gratuitement ou vendu, vous devrez désormais avoir signé sept jours auparavant un « certificat d'engagement et de connaissance », avec une mention manuscrite précisant expressément que vous respecterez les besoins de cet animal, selon un décret daté du 22 juillet 2022.ses besoins physiologiques, comportementaux et médicaux, au quotidien ;les obligations relatives à son identification (puce électronique ou tatouage) ;les coûts et les implications logistiques (espace souhaitable, sorties, gardiennages pendant les vacances, etc.) liés à la satisfaction de ses besoins tout au long de sa vie.Un décret publié au Journal officiel du 26 octobre 2022 fixe le montant des amendes encourues en cas de non-respect de cette nouvelle disposition.Qui doit délivrer ce certificat d'engagement ?Ce certificat est rédigé par une personne titulaire de l'Attestation de connaissances pour les animaux de compagnie d'espèces domestiques (Acaced) ou d'une certification professionnelle équivalente. Il peut s'agir d'un vétérinaire, d'un éleveur, d'un responsable de refuge ou d'association de protection animale. Ce n'est pas forcément la personne cédant l'animal, notamment si c'est un particulier.L'obligation de remettre ce certificat et de s'assurer qu'il a été signé et complété de sa mention manuscrite 7 jours avant l'acquisition repose en revanche bien sur le cédant, professionnel ou particulier. Il fera l'objet de sanction s'il ne la respecte pas, de même que la personne qui délivrerait ou rédigerait un certificat non conforme.La délivrance et la signature du document peut se faire par l'un vétérinaire de notre structure, sur rendez-vous, lorsque l'adoption est prévue auprès d'une personne n'ayant pas de certification professionnelle pour la vente ou la cession d'animaux.Il vous sera alors facturé le prix d'une consultation.